De l'origine à nos jours


Le caractère maritime de la ville a déterminé son histoire, son nom

© Michel Dehaye - A vue d'oiseau - 2015

A l’origine même, un village de pêcheurs
© J.P. Nivlet - Balloide photo - 2006

La ville s’est construite autour d’un petit bourg qui était loin de la plage actuelle mais proche de la mer au niveau de l’estuaire. Les pêcheurs s’étaient installés de sorte que les marées arrivent au pied du village. Son nom « Ouistreham » s’est écrit différemment depuis lors et son origine a donné lieu à différentes interprétations. On peut retenir l’étymologie suivante : Ouistre- Oyester pour « huître » et -ham pour « village, hameau », ce qui donne « le pays où l’on trouve des huîtres ».

Dans ce coeur historique de la ville, on trouve les traces de la puissance de l’Abbaye aux Dames de Caen. Fondée par Guillaume le Conquérant, elle reçut en fief les terres sur lesquelles se trouvait le village de Ouistreham et alentours. Le patronage de la paroisse de Ouistreham fut également confié aux abbesses avec la part des dîmes qui y était affectée.

Le premier signe de ce pouvoir est l’église, située sur la place Albert-Lemarignier. L’Église St Samson, de style roman, a été construite au 12e siècle. Surplombant le niveau de la mer de 12 mètres, elle veilla sur les habitants en remplissant, outre sa vocation religieuse, diverses autres fonctions : fortifiée, elle assura la défense du territoire (poste de guet) et la protection des gens de la mer ; son clocher ayant servi de phare jusqu’en 1828. L’édifice a été classé au titre des Monuments historiques en 1840, sur la liste de P. Mérimée. Sur les murs, de nombreux ex voto sont visibles : graffiti gravés par les marins représentant des bateaux du 19e siècle. Deux de ses vitraux, modernes, commémorent quant à eux le Débarquement.

Un autre signe de la puissance des abbesses a été la construction de la Grange aux Dîmes au 13e siècle, accolée à l’Église St Samson. Pour cet impôt qu’était la dîme, l’Abbaye aux Dames de Caen prélevait environ 10% de chaque troupeau, de chaque récolte et de chaque pêche. La Grange servait à entreposer ces prélèvements. Deux grandes portes charrière existent encore de chaque côté du bâtiment. Les chariots entraient pleins par une porte et ressortaient vides par l’autre. Un système ingénieux qui permettait un rendement efficace. La grange a été inscrite au titre des Monuments historiques le 11 octobre 1971. Découvrez l'historique de la Grange


Histoire de la redoute de Ouistreham Riva-Bella

Le 15 mars 1769, M. de Osseville, ingénieur en chef de la Ville et du Château de Caen, établit un mémoire très complet concernant la défense côtière de la Moyenne-Normandie et donc, de l’embouchure de l’Orne. Il propose la construction de redoutes capables de contenir des canons pouvant tirer à plus de 4000 pieds (1300 mètres), accompagnées de magasin pour les munitions, ainsi que de logements pour les soldats et les officiers.

Concernant l’estuaire de l’Orne, l’ingénieur propose « une redoute à la Pointe de Merville, une à Ouistreham, pour croiser ses feux sur les passes de l’entrée de la rivière et une autre à Colleville pour défendre la passe qui entre dans la fosse de Colleville ».

La construction de ces trois redoutes est entreprise en 1779 et les travaux seront achevés un an après. Comme le confirme la délivrance de l’ordonnance de 1200 livres autorisant Monsieur de Sérilly, trésorier général du département de la Guerre, à « délivrer » pour le 30 novembre 1780 « l’entier et parfait paiement des ouvrages de fortifications qui ont été faites en 1779, sur la côte de Caen pour construire à l’embouchure de la rivière Orne ».

A la fin du règne de Louis-Philippe, en 1848, ces ouvrages défensifs sont à l’abandon. La redoute de Ouistreham n’ayant plus aucune raison d’exister, elle est déclassée et vendue en 1880.

Carte de Cassini issue de l’exemplaire dit de « Marie-Antoinette »
du XVIIIe siècle où l’on voit les trois corps de garde dont parle l’ingénieur

Redoute de Ouistreham Riva-Bella en 2018

L’histoire du canal

Cette infrastructure destinée à développer l’économie locale et dont la décision de construction remonte à 1836, fut inaugurée le 23 août 1857 par Napoléon III et l’impératrice Eugénie. La proposition de l’ingénieur Eustache, retenue par le conseil municipal caennais du 12 août 1836, était celle d’« un canal maritime partant du canal St Pierre, longeant la rive gauche de l’Orne et débouchant sur la mer au travers des dunes de Ouistreham ». Cette proposition basée sur l’idée originale, en 1798 par l’ingénieur Cachin, de « creuser un canal latéral à l’Orne » et entérinée par l’Empereur Napoléon Ier lors de sa visite à Ouistreham en 1811, avait connu des modifications après plusieurs études pour sa réalisation. Télécharger la brochure réalisée à l’occasion des 150 ans du canal.

Ouistreham Riva-Bella, au temps des bains de mer
© D.R

C’est à la fin du XIXe siècle que la station prit son essor, avec l’arrivée des chemins de fer et des touristes venus pour la villégiature et les bains de mer. Jusqu’alors, l’espace entre la plage et le bourg était une vaste étendue de dunes. Ce n’est qu’en 1866 que la première villa fut construite, par une certaine Madame Lompré, fabricante de corsets à Caen. Il lui donna le nom de « Belle-Rive ». Un de ses amis, peintre, venait séjourner à la villa. Il trouva alors que les couchers de soleil des grèves de Ouistreham ressemblaient à ceux d’Italie. Il transforma alors « Belle-Rive » en « Riva-Bella » pour nommer le quartier des grèves. Ce vocable, vite adopté par les habitants, fut officialisé en 1881. Le casino datant des années 1930, de style normand et symbole de la station balnéaire, a été détruit pendant la Seconde Guerre mondiale puis reconstruit en béton en 1957.

La villa Belle-Rive, située au 53 av. Pasteur, donna son nom à Riva-Bella. Un siècle de villégiature se traduit aujourd’hui par la présence des villas Belle Époque, de la promenade et des cabines de plage, des bains de mer (thalassothérapie) et de son offre de loisirs (casino, mini-golf, karting, rosalies, piscine de la plage, tennis et centres équestres). En 2016, Riva-Bella fêté ses 150 ans.


Ouistreham Riva-Bella - Le temps des bains de mer © La Fabrique de patrimoines en Normandie
Sword Beach – Débarquement Allié du 6 juin 1944

Ouistreham Riva-Bella a été occupée par les Allemands dès le 19 juin 1940 et du fait de sa position géographique a été fortifiée dès 1941. Une grande partie de la population, notamment les enfants, dut être évacuée vers le sud du département. Plus de 110 villas en bordure de mer furent quant à elles rasées pour faire place aux 80 blockhaus du Mur de l’Atlantique. Les 28.845 soldats alliés débarquèrent à partir de 7h20 le Jour-J à Sword Beach, entre Ouistreham Riva-Bella et Langrune. Le n°4 Commando qui débarqua à Colleville-sur-Orne (aujourd’hui Colleville-Montgomery), sous les ordres du Colonel Dawson, comptait six troupes anglaises et deux troupes menées par le Commandant Philippe Kieffer : les 177 Bérets verts français formant le 1er bataillon de fusiliers marins. Ouistreham Riva-Bella, objectif des commandos, a donc été la seule plage à avoir été foulée par des soldats français, des Forces Françaises Libres, lors de l’opération Overlord. Le Commandant Alexandre Lofi ou le Soldat Léon Gautier en faisaient partie. Ils débarquèrent à bord des barges n°523 et 527 et leur objectif était de libérer la plage de Ouistreham Riva-Bella tout en prenant à revers les fortifications du Casino qu’ils firent tomber vers 11h. De leur côté, les soldats britanniques se chargèrent de libérer le bourg et le port, ce dernier, stratégique, ne tombant que le 7 juin autour de 17h. La prise du Grand Bunker, quartier général des Allemands, marqua la Libération complète de la ville dans la nuit du 9 au 10 juin.

© Michel Dehaye - A vue d'oiseau - 2015


Le Débarquement du 6 juin 1944 a influé sur le devenir de la ville

© Musée N°4 Commando de Ouistreham Riva-Bella

Sword Beach, plage du Débarquement : le 6 juin 1944 les troupes britanniques et le seul commando français, le Commando Kieffer, s’élancent pour libérer l’Europe du nazisme.

Le Grand Bunker de Ouistreham était le quartier général des Allemands. Ce vestige du Mur de l’Atlantique, haut de 17 mètres, a été inscrit au titre des Monuments historiques le 13 juin 1994. Reconverti en musée, il raconte aujourd’hui l’histoire du chantier du Mur de l’Atlantique.

Ouistreham Riva-Bella, ville de la cérémonie internationale du 70e anniversaire du Débarquement

Le 6 juin 2014, Ouistreham Riva-Bella, a accueilli la cérémonie internationale du 70e anniversaire du Débarquement et de la Bataille de Normandie, sous les projecteurs du monde entier (5 millions de téléspectateurs en France ; 1,2 milliards dans le monde). Étaient présents 1800 vétérans, 19 chefs d’État et 8000 invités d’honneur et Ouistrehamais en tribunes.


© Michel Dehaye - A vue d'oiseau - 2014

La cérémonie internationale du 70e anniversaire du Débarquement en images

© Ville de Ouistreham Riva-Bella - Leticia Rodriguez - 2014

Le spectacle donné par les figurants-bénévoles, dont de nombreux Ouistrehamais, à l’occasion de la cérémonie. La chorégraphie et la mise en scène avaient été imaginées par l’agence Magic Garden, mandatée par le Président de la République. Elles lui valurent de recevoir le Trophée européen de Séville en octobre 2014.

© Ville de Ouistreham Riva-Bella - Leticia Rodriguez - 2014

L’accolade entre Léon Gautier, vétéran français du Commando Kieffer et Johannes Börner, vétéran parachutiste de l’armée allemande.

Une station prisée par les personnalités

Ont séjourné à Ouistreham Riva-Bella :

  • Michel Cabieu (1730-1804), milicien. Il repoussa les Anglais qui tentaient de débarquer à Ouistreham en 1762. Il fut honoré par la convention en 1790 et fut surnommé le général Cabieu. Le cinéma et une avenue de Ouistreham Riva-Bella portent aujourd’hui son nom.
  • Napoléon 1er (1769-1821) vint à Ouistreham le 24 mai 1811 pour évaluer le projet de canal entre Caen et la mer.
  • Aristide Briand (1862-1932), homme politique, y possédait une résidence de vacances (qui existe encore, le long du canal de Caen à la mer) et un yacht (la Simounelle). Une statue le représentant, une avenue et un groupe scolaire portent aujourd’hui son nom dans la ville.
Maison de vacances d'Aristide Briand au lieu dit Le Maresquier, sur la rive gauche du canal de Caen à la mer, à Ouistreham Riva-Bella
© DR
Aristide Briand (1862 – 1932), homme politique et diplomate français qui a été onze fois Président du Conseil et vingt-six fois ministre. Il a joué un rôle essentiel dans les relations internationales après la Première Guerre mondiale. Prix Nobel de la Paix 1926.
© DR

Scènes de cinéma tournées à Ouistreham Riva-Bella

Clips vidéos tournés à Ouistreham Riva-Bella

Et aussi...

Armand Massard, Président du comité Olympique de 1933 à 1967; Jacques Porel, écrivain (1893-1982); Jean Charcot (1867-1936); Sibylle Gabrielle Riquetti de Mirabeau, romancière (1894-1932); Willy Mucha, peintre (1905-1995); Eugène Boudin, peintre (1824-1898); Roland Oudot, peintre (1897-1981); Carzou, peintre (1907-2000); Tony Ricou, peintre (1912-1944); José Padilla; Antoine Watrinelle, sculpteur (1828-1913); Jeanne Messager, musicienne (1887-1971); Miguel Zamacois, romancier (1866-1955); Colette de Jouvenel (1913-1981); Georges Simenon, écrivain (1903-1989); Yvonne de Bray, actrice (1887-1954); Francisque Poulbot, dessinateur (1879-1946); Mauricet; Doumel, acteur (1889-1954); Bernard Gauthron, producteur et écrivain; Francis Blanche, acteur; Ghislaine Dommanget, Princesse de Monaco (1900-1991); Sylvia Montfort, comédienne (1923-1991); Jean Servais, comédien (1910-1976); Jean-Paul Le Tarare, acteur; Saint Granier, chanteur (1890-1976); Norah Docker, mondaine anglaise (1906-1983); Denise Legrix, écrivain et peintre (1910-2010); Edouard Zarifian, psychiatre (1941-2007); Patrick Montel, journaliste sportif; Karine Saporta, chorégraphe; Florence Aubenas, journaliste; Jacques Perrin, acteur; Catherine Frot, actrice; Lucien Bodard, écrivain et journaliste (1914-1998); Mag Bodard, productrice; Laurence Boccolini, animatrice de radio et de télévision.

Le patrimoine naturel de la station

La diversité des paysages est caractéristique de la commune qui s’est développée entre terre et mer, à l’embouchure du fleuve Orne.

© François Monier - Septième Ciel Images

La Pointe du Siège

Située du côté est des écluses, la Pointe du Siège est une flèche de sable de 1,5 km. Elle s’est fossilisée à partir de la construction du canal en 1857. Ce site abrite de nombreuses espèces d’oiseaux sédentaires ou migrateurs, telles que le gravelot à collier interrompu, l’aigrette garzette ou le courlis cendré. Cet espace est en partie protégé par le Conservatoire du Littoral.

© Michel Dehaye - A vue d'oiseau - 2015

Le Marais de Colleville-Montgomery / Ouistreham Riva-Bella

Le marais s’étend sur 60 hectares. On y trouve de nombreuses espèces d’oiseaux aquatiques telles que le héron cendré, la sarcelle et le grèbe.

© Ville de Ouistreham Riva-Bella - Sébastien Bernède - 2013

Le Bois du Caprice

Cet espace naturel sensible (ENS), protégé est traversé d’est en ouest par le chemin des Pèlerins qui permettait au Moyen Âge de rejoindre Douvres-la-Délivrande, haut lieu de pèlerinage.
Parfois méconnu, le bois du Caprice offre une vraie diversité de faune et de flore. Il couvre une surface de 70 hectares répartis sur 3 communes : Ouistreham Riva-Bella, Colleville-Montgomery et Saint-Aubin d’Arquenay. Cet espace de partage entre randonneurs, cyclistes et cavaliers vient d’être réaménagé par le Conseil départemental du Calvados et a été classé Espace naturel sensible, ce qui a pour objectif de préserver la qualité des sites, des paysages et des milieux naturels. Ainsi, a été créé et aménagé un chemin piéton en platelage bois ainsi que deux passerelles en bois.
Pour accéder à ce site, le plus simple est de partir du parking de la salle polyvalente de Saint-Aubin d’Arquenay. Le tour du bois propose une boucle de 2,5 km.

Le chemin des Pèlerins - © DR

La voie verte ou GR36

L’ancien chemin de halage qui longe le canal de Caen à la mer (14 km). Le canal fut inauguré en 1857 par Napoléon III et l’Impératrice Eugénie. Il n’avait à l’époque que 4 mètres de profondeur contre 10 aujourd’hui.

© Office de Tourisme de Ouistreham Riva-Bella - 2013
Les édifices classés aux Monuments Historiques

L'Église Saint-Samson

Classée au titre des Monuments Historiques en 1840, sur la liste de P. Mérimée


Édifiée au XIIe siècle sur l'emplacement d'une église primitive en bois, détruite lors des invasions Vikings, elle est sans doute l'une des plus belles et des plus vastes églises rurale de France, indiquant l'importance du village à l'apogée de l'état ducal. Dans son architecture et ses détails, elle s'apparente aux monuments caennais de la même époque : l'Abbaye-aux-Dames et l'Abbaye-aux-Hommes. Elle reste un témoin important sur l’expression de l’art roman en Normandie dont les caractéristiques sont toujours lisibles sur l’ensemble du monument. Au cours des siècles, elle veilla sur le bourg et ses habitants en remplissant, outre sa vocation religieuse, diverses autres fonctions : fortifiée , elle assura la défense du territoire (poste de guet) et la protection des gens de mer en servant de phare, d’amer et de poste de surveillance.

Découvrez l'historique de l'Église Saint-Samson
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Vitraux de l’Église St Samson, commémorant le Débarquement

Le Grand Bunker

Inscrit au titre des Monuments Historiques par arrêté du 13 juin 1994


Ancien poste de direction de tir de Riva-Bella, ce bâtiment est un vestige du Mur de l’Atlantique. Il fut le poste central de commandement des multiples ouvrages construits sur notre territoire par l’armée d’occupation. Il permettait de surveiller, grâce à un puissant appareil optique, toute la navigation en baie de Seine. Réaménagé avec le matériel qui équipait ce type de bunker et, transformé en musée, il évoque ce que fut le gigantesque chantier du Mur de l’Atlantique. La prise de ce blockhaus par quatre soldats britanniques finalisa dans la nuit du 9 au 10 juin 1944 la libération de notre ville.

La Grange aux Dîmes

Inscrite au titre des Monuments Historiques le 11 octobre 1971


L’histoire de la Grange aux Dîmes et sa restauration ont été particulièrement détaillées et illustrées. C’est à un Ouistrehamais : M. Louis Hugues, architecte, que la Ville a confié cette restauration dont les travaux dureront de 1986 à 1988. Au coeur de son bourg ancien qui a conservé un patrimoine médiéval remarquable, la Grange aux Dîmes fait partie d’un bel ensemble de bâtiments ruraux d’origine monastique, récemment restaurés. Elle faisait partie de la Ferme de l’Abbaye ou de la Baronnie, propriété de l’abbesse patronne de Ouistreham. Cette grange, dont il est fait mention pour la première fois en 1257, fut laissée à l’abandon durant la période dite de la Guerre de Cent ans et reconstruite aux XVe et XVIe s. à l’aide d’éléments d’origine, pour reprendre sa fonction. Jusqu’à la Révolution, Ouistreham fut une dépendance ecclésiastique, juridique et fiscale de l’Abbaye aux Dames de Caen dont l’Abbesse recevait la dîme (impôt en nature représentant environ le dixième des récoltes, pêches et troupeaux) entreposée dans la grange prévue à cet effet.


Grange monastique jusqu’à la Révolution française, elle conservera ses fonctions de grange au service d’un particulier laïc jusqu’en 1971, date de l’achat par la Ville. La grange est inscrite au titre des Monuments Historiques, par arrêté du 11 octobre 1971. En 1984 et 1985, les premiers travaux de restauration sont entrepris. Ils concernent l’aménagement des abords de la grange et la démolition des dépendances accolées.


Découvrez l'historique de la Grange
Site Abbayes Normandes
Norman Abbeys Website
Retour sur les 30 ans de la restauration de la Grange aux Dîmes - Avenir n°17 - Janvier 2019

Visite virtuelle de l'Église Saint-Samson